À travers un tunnel dans le temps et l’espace

Mais l’emergence de la vie n’est pas seulement possible sur Mars, qui est situee dans la “ceinture de vie” autour du Soleil. Les recentes explorations d’Europe (la lune de Jupiter decouverte par Galileo Galilei en 1610) ont livre des photographies etonnantes. Ils ont ete realises par l’appareil Galileo en fevrier 1997, volant du satellite à une distance de 692 kilomètres, et dans les images on pouvait voir des objets jusqu’à 22 mètres de taille (c’est l’equipement actuel avec une excellente resolution). Il s’est avere que toute l’Europe est recouverte de glace d’un kilomètre et demi d’epaisseur et que la temperature à sa surface atteint moins 200 ° Celsius. Mais cette glace est brisee en blocs de 3 à 5 kilomètres de diamètre, et des blocs de glace sont constamment en mouvement ! C’est-à-dire qu’ils derivent ! Il est possible qu’une forme de vie particulière qui existe en Europe à ce jour se soit bien developpee sous cette coquille de glace dans l’eau. Après tout, l’ocean sature de sels mineraux est un excellent bouillon pour les micro-organismes, et peut-être pas seulement pour eux…

Beaucoup d’ambiguïtes et de problèmes sont maintenant donnes aux astrophysiciens par les sursauts gamma detectes par les equipements terrestres. Malgre une experimentation constante, les scientifiques ne peuvent en aucune façon comprendre leur nature. Il existe dejà vingt et une hypothèses sur leur origine ! À partir de « l’effondrement » des champs magnetiques dans le vent solaire et des processus complexes quelque part aux confins de l’Univers – aux sorcières et aux fantômes ! Il faut dire qu’avec les quasars (ils ont ete decouverts par l’americain M. Schmidt en 1962), les choses ne sont pas pour le mieux non plus : les astronomes ont estime leur distance et d’autres paramètres, mais ils n’arrivent pas à comprendre l’origine de leur rayonnement geant, qui est 100 fois plus grand que le rayonnement d’un million d’etoiles des galaxies normales !

Par exemple, nous pouvons prendre des pulsars radio comme echantillon d’etoiles ideales. Ils sont observes dans les gammes infrarouge, rayons X, radio; les astronomes determinent avec precision leur distance, leur taille, leur temperature, comprennent la nature de leur rayonnement et peuvent même predire leur avenir.

Les sursauts gamma sont un phenomène unique recemment decouvert. Si nous comparons la puissance de leur rayonnement lors d’un sursaut avec le Soleil, alors notre etoile perdra beaucoup, car le Soleil mettra jusqu’à 10 milliards d’annees pour liberer autant d’energie ! Et la luminosite de toute notre Galaxie est vingt fois inferieure à celle d’un tel sursaut gamma ! Duree de la rafale – de quelques fractions de seconde à plusieurs minutes ! Jusqu’à present, personne ne sait où se situe la source de l’epidemie, comment et pourquoi l’explosion se produit…

Mais ce n’est pas assez! Maintenant, de nombreux scientifiques remettent en question la theorie d’Edwin Hubble (la theorie du Big Bang de l’Univers), d’où il decoule que toutes les etoiles de notre Supergalaxie se sont formees simultanement. L’emergence brutale d’etoiles, la fusion et la separation des galaxies et des supergalaxies – tout cela suggère que l’evolution dans l’Univers est inegale, comme d’ailleurs sur notre Terre. Il y a donc une possibilite de l’existence de civilisations et de mondes plus ou moins developpes.

Beaucoup sont conscients de l’existence de gaz chauds intergalactiques, materiau de depart, pour ainsi dire, de la sculpture des etoiles. Sa temperature atteint cent millions de degres ! Mais peu de gens connaissent l’existence d’une substance mysterieuse, que les astrophysiciens appellent en plaisantant ou serieusement “masse cachee”. Le fait est que cette substance ne permet pas aux amas d’etoiles de se desagreger, ne permet pas à l’univers de sombrer dans le chaos. Qui sait, peut-être que les mots sur la Volonte Divine Unique ne sont pas une fiction religieuse, mais juste une comprehension simple des processus les plus complexes ? ..

L’existence de mondes parallèles peut maintenant aussi obtenir une base scientifique interessante. Sinon, on a un peu oublie quelque chose d’où vient ce terme, et on l’utilise, comme si le parallelisme des systèmes et des univers etait un phenomène tout à fait avere. Et il est venu – de la fantaisie !

La theorie M recemment derivee, ou, comme on l’appelle aussi, la “decouverte du XXIe siècle”, parle de la nature à 12 dimensions de l’univers. Notre monde à quatre dimensions n’est qu’une mince pellicule sur le corps du monde multidimensionnel. Si nous pouvions, par exemple, regarder le long de ces dimensions supplementaires, nous les verrions rouler dans des espaces confines. Dans ces espaces mêmes, il y a beaucoup de cycles non contractibles, c’est-à-dire des sous-espaces fermes de taille beaucoup plus petite. Ces sous-espaces ne peuvent pas être comprimes en un seul point à cause du trou au milieu, qui rappelle à tout le monde la blague bien connue sur le “trou de beignet”. Dans l’espace-temps à 12 dimensions, les lois qui sont entièrement decrites par la theorie M opèrent, et là, aussi etrange que cela puisse paraître à beaucoup d’entre nous, il y a deux temps differents qui s’ecoulent ! Peut-être que les voyages dans le temps, les experiences fantastiques avec les couloirs temporels ne sont pas un tel fantasme ?.. Rappelons-nous les « douze zones du diable », dont l’une est « Le Triangle des Bermudes » ! Comme le mystère disparaît vite, comme sa duree est courte ! Boum ovni en 1947 – et en 1998 on parle d’objets volants non identifies, supprimant un leger bâillement… Donnez-nous un monde parallèle !

Par exemple, comme on dit à propos de la theorie M, si l’une des directions du temps est detruite dans son espace à 12 dimensions, alors agitation

Supergravite à 11 dimensions dans l’espace à 11 dimensions, et sur son “film” à 10 dimensions, il y a des supercordes. Ils plient les six dimensions “supplementaires”, en s’enroulant autour d’eux, comme sur un anneau ferme. N’est-il pas vrai que les descriptions du comportement des avions et des navires qui ont reussi à s’echapper des « zones » sont similaires à un tel « devidage » ? Mais quelque chose de trop d’entre eux au cours des dernières decennies “a pris la route” de notre part. On est encore plus enclin à croire à la raison pour laquelle en 1974 un chalutier allemand s’est vide, “oubliant” accidentellement un mecanicien de navire experimente dans l’eau…

C’est quand même surprenant : on ne se lit pas bien. Elle est très similaire à la theorie M importee, decrite par Olga Kuchkina, le developpement de Boris Sokolov de Privolzhsk.

Les etoiles, sans parler des galaxies, sont separees par des dizaines voire des centaines d’annees-lumière. Une annee-lumière, c’est le nombre de kilomètres exprime en dix environ suivis de treize zeros ! Est-il vraiment possible d’imaginer que dans une civilisation, même avancee, il y ait assez de puissance technique pour surmonter de telles distances ? En effet, en plus d’une annee-lumière, il y a un parsec, dans lequel il y a 3,26 annees-lumière, kiloparsec et un megaparsec, dans lequel il y a dix parsecs à la puissance sixième ! La tête tourne à partir de tels chiffres, et, probablement, le scepticisme des experts pourrait être excuse ou même partage avec eux, sinon pour la decouverte sensationnelle de deux scientifiques americains en 1988 – sur la possibilite de se deplacer dans l’espace-temps à travers le si -appeles tunnels temporels.

Pour être plus coherent, il faut parler de l’astrophysicien et ecrivain americain Carl Sagan, sans qui cette decouverte n’aurait probablement pas eu lieu. On l’appelait souvent “Jacques-Yves Cousteau du Cosmos”. Pour son roman “Dragons of Eden”, où il a parle des etoiles, des processus cosmiques, a effectue une analyse comparative de la race terrestre et des extraterrestres, il a reçu en 1978 le prix Pulitzer. Il n’etait pas seulement un astronome, mais un grand rêveur et passionne: à un moment donne, il cherchait obstinement à ouvrir un programme “d’exobiologie”, qui serait engage dans la prevision et l’etude des formes de vie qui existent en dehors de la Terre. Carl Sagan a joue un rôle important dans l’ouverture du programme “Mariner”, après quoi les sondes Viking ont ete envoyees en 1976. A son initiative, une “lettre spatiale” a ete envoyee à l’extraterrestre-268

 

nouvelles civilisations, à l’elaboration desquelles il a lui-même pris une part active.

Beaucoup de gens savent probablement à quel point le roman “Contact” de cet homme etonnant est populaire : neuf mois après la mort de Sagan, en 1997, un film base sur son travail est sorti, et au cours des neuf premières semaines, le box-office a depasse les cent- million de marque!

Revenons maintenant à 1988. Deux scientifiques americains, Kip Thorne et Michael Morris du California Institute of Technology de Pasadena, etudient le roman fantastique Contact de Carl Sagan. Honnêtement, leurs intentions n’etaient pas strictement scientifiques, mais humoristiques – il est courant de parler au profane de diverses hypothèses fantastiques et, peut-être, de le conduire par le nez. Mais au cours du travail, les scientifiques ont change d’attitude envers le materiau et sont arrives à la conclusion que le tunnel temporaire est different d’un trou noir qui, comme vous le savez, laisse entrer tout, mais ne laisse rien sortir. Ils se sont rendu compte qu’il est possible non seulement d’entrer dans ce tunnel temporaire, mais aussi d’en sortir par l’autre côte ! La circulation dans le tunnel doit être moderee afin que le trajet soit suffisamment « confortable » et que les personnes ne soient pas exposees au danger. À leur avis, il n’y a que deux possibilites pour creer un tel tunnel. La première est celle des fluctuations quantiques. Selon la theorie quantique, à des distances ultra-courtes – environ dix à moins trente-cinquième puissances d’un mètre (ce qui est vingt ordres de grandeur plus petit que les dimensions atomiques) – les fluctuations du champ gravitationnel deviennent si fortes que l’espace commence à mousser et à bouillir , et non seulement des bulles peuvent s’y former, mais et des tunnels. Plus tard, les scientifiques ont commence à dire qu’il etait tout à fait possible d’augmenter ces corridors spatiaux par des moyens artificiels. D’accord, il serait très problematique de se glisser dans un si petit « chas d’aiguille » (et quelle « aiguille » là !)

En revanche, le physicien americain Thomas Roman pense que ces tunnels peuvent se developper d’eux-mêmes – de manière naturelle, suite à l’expansion inflationniste de l’Univers. Toute la difficulte reside dans le fait que les theoriciens n’ont pas encore de theorie quantique de la gravite, et ils connaissent peu les bulles quantiques, leurs proprietes, leurs avantages et leurs inconvenients par rapport aux mouvements temporels.

Mais revenons à deux passionnes americains : selon la deuxième methode de Thorne, vous pliez et tordez vous-même l’espace. Bien sûr, le processus d’apparition des trous spatiaux est très complique et catastrophique, car au debut et à la fin du tunnel il y a une coupure obligatoire dans l’espace-temps, comme au point de singularite d’un trou noir ou du Grand Claquer. Par consequent, les consequences peuvent être très imprevisibles, et jusqu’à ce que l’humanite apprenne à combler ces « trous », elle

Il est d’usage de trimballer sur leurs “chariots” spatiaux à travers les eaux (plus precisement, les cosmotoria) des planètes voisines.

Mais la pensee humaine n’est pas endormie, et bientôt l’Italien Claudio Maccone de Turin a suggere de courber l’espace avec un puissant champ magnetique. Comme le sait la theorie de la relativite, tout ce qui a de l’energie courbe l’espace. Si vous creez un champ de plusieurs tesla*, ce qui signifie dejà des centaines de milliers de champs terrestres, alors le rayon de courbure de l’espace sera 70 fois plus grand que la distance de la Terre à Sirius (c’est 9 annees-lumière). Sur Terre, bien sûr, il n’y a pas de tels champs, mais à la surface des etoiles à neutrons – des restes très denses de supernovae – le champ approche un milliard de Tesla, et des couloirs spatiaux sont susceptibles d’y apparaître. Sur Terre, pour creer ne serait-ce qu’un petit tunnel, il faut pas moins d’un aimant de trois kilomètres ! Mais ce n’est pas tout : même si vous ne le faites pas * L’unite de mesure de l’amplitude de l’induction electromagnetique CU, du nom de N. Tesla (1856-1943), le grand inventeur, mathematicien, physicien. J’ai eu la chance d’en creer un, alors il faut garder le tunnel ouvert…

Et ici, il convient de mentionner une fois de plus la theorie M recemment decouverte. En 1988, Thorne et Morris ont ecrit que pour la stabilite de la transition, une matière exotique est necessaire, qui sera capable de soutenir la paroi du tunnel de « l’effondrement » par gravite negative. Apparemment, au moment du Big Bang, s’il y en a eu un, dans les tout premiers instants, l’inflation gravitationnelle qui s’est produite a donne un moyen de maintenir des microtunnels ouverts, c’est-à-dire qu’elle a genere des boucles de cordes cosmiques, des defauts unidimensionnels dans l’espace -temps, dans lequel les conditions des premiers instants du Big Bang ont ete preservees.

Contrairement à Thorne et Morris, qui distinguaient leurs tunnels temporels et spatiaux des trous noirs, à l’heure actuelle, cette opinion a ete ebranlee, et il existe des reponses assez interessantes de scientifiques à la question de savoir où la masse excedentaire d’un trou noir en constante diminution peut « s’echapper » . Par exemple, l’academicien MA Markov dit : « Le trou noir s’avère être une source de nouveaux univers qui apparaissent dans leur espace dans le temps absolument futur par rapport aux temps où le trou noir est apparu… » En effet, comment expliquer le fait que certains trous noirs retrecissent jusqu’à un point ?! Très probablement, cela signifie que toute la masse du trou noir s’est ecoulee quelque part (dans le futur ?) ! .. Il s’avère que ce n’est pas une chose si incroyable – un mouvement dans l’espace pendant plusieurs centaines de milliers d’annees-lumière ou le apparition de descendants dans un passe lointain… Et si la pensee audacieuse de l’ecrivain de science-fiction K. Sagan a pousse les scientifiques à des decouvertes imprevisibles, alors qui sait, peut-être que notre science-fiction nationale est encore devant nous ?

Facebook Comments Box

You may also like...