Des gens ou des bêtes ?
Au vingtième siècle, les enseignements de Darwin ont ete durement touches. Or, parmi les scientifiques, il existe plusieurs opinions sur le developpement des espèces par l’evolution : ils supposent que le developpement progressif d’une espèce est exclu, et l’animal pourrait changer au cours de plusieurs decennies, voire plusieurs annees ! À la suite de catastrophes naturelles, un changement brutal de l’habitat, de l’alimentation, etc. la population s’est presque complètement eteinte, et seule la plus forte, et peut-être la plus flexible en termes d’adaptation, a subi une forte mutation et, du fait de cette mutation, a continue à vivre et à se reproduire jusqu’à la prochaine situation extrême (à l’echelle geoplanetaire, de cours). Avec cette theorie, les partisans du developpement à saute-mouton – pas evolutif, mais revolutionnaire – nous expliquent pourquoi il n’y a pas de changements parmi les populations maintenant, au moins depuis que “l’Homo sapiens” a commence à surveiller son environnement et à enregistrer au moins une partie de son changements.
Si nous adherons à cette theorie, alors la personne elle-même pourrait bien se developper à pas de geant. Certains paleontologues americains expriment même l’idee que nous ne descendons pas des singes, mais que les grands singes eux-mêmes ne sont qu’une branche sans issue du developpement de l’Homme ! les uns », il est fort possible que, luttant pour leur existence, laisses à la merci du destin et d’une nature sauvage et debridee, certains groupes de personnes aient commence à s’adapter à l’environnement de manière plus primitive que leurs voisins à tête large.
Apparemment, la nature, sentant certaines tendances dejà developpees dans la voie de l’existence anterieure, leur permet de traverser une situation extrême, et nous pouvons observer quelque chose de similaire avec le psychisme d’une personne normale. Dans l’experience des tests psychologiques modernes, il existe des techniques qui, en creant une situation inadequate, sortent le patient d’un etat stable, l’empêchant de trouver une issue à une situation critique par des operations logiques conscientes.
Une personne se trouve au bord d’un choix inconscient, puis toute son experience personnelle et genetique se fait sentir, c’est-à-dire que dans le processus de vie d’une personne, y compris ses ancêtres, une certaine tendance stable se cree qui se realise. Il semble s’accumuler dans la conscience, et soudain il y a un “flash”. Pas etonnant que le celèbre psychologue Jung ait dit qu’il est preferable de juger une personne par des reserves.
On peut beaucoup discuter de l’exactitude de cette technique, mais on ne peut nier qu’on ne sait toujours pas pourquoi certains animaux ont developpe une trompe pour se nourrir, d’autres ont un cou et d’autres encore des griffes tenaces. Apparemment, ici aussi, les tendances developpees au cours de l’existence de leurs ancêtres ont affecte. Il etait une fois, toutes les creatures terrestres n’etaient rien de plus qu’un simple organisme unicellulaire, et, probablement, ces cellules vivantes se developperaient dans des conditions idealement identiques, toutes les creatures se ressembleraient, comme des jumeaux, et le communisme naturel a ete etabli sur Terre. , où tout le monde est pareil et se ressemble… Mais tout comme les mathematiques ne peuvent pas consister uniquement en unites, comme l’alphabet est impossible à partir d’une lettre A, de même la nature ne peut pas avoir un signe egal à l’interieur d’elle-même.
Sur la base de ce qui precède, on peut conclure que quelqu’un ou quelque chose teste constamment la nature elle-même pour l’elasticite. Non seulement son developpement, mais, tel un jardinier meticuleux, il en verifie chaque branche, en sciant une dessechee ou en la replantant sur un autre arbre.
Pline a ecrit à propos de l’existence de personnes ressemblant à des animaux au debut de notre ère : sont obtenus – mi-bêtes, mi-hommes, recouverts de laine, comme les premiers.” Sur les rives du Gange en Inde, Pline place quelques “kalinga”, creatures mysterieuses qui sont nees, selon lui, avec une queue. Bien que de nombreux historiens des sciences ne fassent pas particulièrement confiance à Pline, on peut voir ici une allusion transparente, même avec une nuance mythique, sur les consequences de l’assimilation de l’homme aux animaux.
Cette assimilation pourrait egalement avoir lieu non pas sous une forme aussi prononcee que la bestialite, mais elle s’est egalement produite au niveau mental, energetique, comme en temoigne la propagation du totemisme chez les aborigènes. L’animal generique portait les empreintes de cette assimilation, comme adaptation au milieu et en même temps, degradation evidente de cette branche humaine. Peut-être que l’exemple ne sera pas très reussi, mais il ne peut pas être ignore. Outre les scientifiques, le celèbre James Headley Chase s’est egalement interroge sur la parente de l’homme et de l’animal, cependant, uniquement au nom du heros invente par lui. Mais l’ecrivain actuel Timur Pulatov dans le roman “Turtle Tarazi”, qui refletait, et avec beaucoup de succès, l’etape de transformation d’une personne en tortue (parabole orientale), parle directement de
Le concept du clan : chez une personne l’animal se sent frère, chez une autre non, car cette personne est le representant d’une autre tribu, d’un autre totem…
Existe-t-il un lien entre une personne et un cosmos-humanoïde ? N’y a-t-il pas des centaines, des milliers, des dizaines et peut-être des centaines de milliers d’hybrides parmi nous ? Et pas du tout des hybrides, mais de vrais frères ^ car, si vous vous souvenez de la seule et unique cellule vivante qui a donne naissance à tout…
Cependant, ce n’est qu’un regard pseudo-scientifique, et pas du tout un regard, * mais une hypothèse. Cependant, il faut l’avouer, impressionnant ! ..
Stanislav Lem, un grand maître à poser des questions (d’ailleurs, comme tous les philosophes), sans travailler specialement sur l’invention des vaisseaux spatiaux, a pose, semble-t-il, la question la plus importante : qu’est-ce que c’est pour nous, l’espace lointain ? Ou est-ce qu’on s’ennuie sur la planète Terre ? Y a-t-il un manque vital de metal, de petrole, de gaz et autres ? Pourquoi luttons-nous là-bas, dans l’horreur noire des infinis universels ?
Il donne lui-même la reponse, provoquant bien d’autres questions non moins importantes : nous cherchons des frères en tête. Oh, bien sûr. Un ocean raisonnable, pas du tout semblable à un parent, ou le “moule raisonnable” si populaire parmi les annees soixante… Ils, bien que difficilement, peuvent encore être identifies par le groupe “sang” et reconnaissent la proximite sanguine de l’Ocean et l’Humanite, mais… Curieusement, des questions se posent non tant globalement universelles (la recherche d’un frère peut couvrir tous les mondes et espaces), qu’humaines : morales – immorales ? C’est : est-ce possible ? Est-ce necessaire? est-ce bien? et – qui se sent bien ? ..
Eh bien, vous savez, ainsi de suite. Ingenieux “riz-sel”. Qui Chris a-t-il envoye dans la fusee : sa femme bien-aimee Hari (qui, d’ailleurs, n’existait plus dans ce monde) ou un monstre ? C’est immoral pour lui de tuer un monstre, et pour Ocean de se moquer d’un homme, donnant vie à ses cauchemars profondement caches ? ..
Vous l’avez remarque : l’espace le plus lointain nous ramène à la Terre – nous pensons au nôtre, surtout terrestre. Alors comment : tuez un cafard – ou donnez-lui la liberte d’occuper complètement votre cuisine !
Et il y a une quasi-certitude : le contact auquel l’Homme s’efforce consciemment ou latente, mettra le monde au bord d’une guerre des etoiles. Au moins dans notre philosophie (nous ne prenons pas la religion) il n’y a pas de reponse reconfortante. Soit nous sommes à eux, soit ils sont nous. Expansion.
Tant pis pour vos frères en tête. On sait que les batailles les plus sanglantes se developpent lorsque non seulement des ennemis se battent, mais des ennemis proches. Certes, ils peuvent apporter de façon inattendue la reponse souhaitee. Et sinon?..