ILS GARDE LES GRIS

Cette histoire très insolite a commence par un coup de fil :

– Ma nièce et son père se sont retrouves dans une situation etrange. Imaginez, ils ne se souviennent pas tous les deux de ce qui leur est arrive pendant trois heures ! Que de vagues bribes de souvenirs… creatures insolites à proximite…

Est-ce que ce qui s’est passe en ufologie a appele “l’abduction rotationnelle”, ou scientifiquement – l’abduction ? Il existe un phenomène si obscur dans la nature, et je l’ai dejà rencontre, mais seulement une fois dans toutes les annees de recherche. Ensuite, pour une raison quelconque, la memoire de la femme kidnappee n’a pas ete bloquee et elle se souvenait bien de ce qui lui etait arrive dans l’appareil extraterrestre. Là, elle a ete soumise à un examen approfondi, et même des larmes ont ete prises. « Elle ne nous convient pas ! – etait le verdict des etrangers, et la femme s’est à nouveau retrouvee dans son appartement.

L’enlèvement fait l’objet de discussions assez actives à l’etranger : il existe de nombreux temoins et preuves d’enlèvements, mais on ne peut que deviner le but des experiences avec des personnes. En Russie, ce phenomène a ete peu etudie, car soit il n’y a pas eu de victimes, soit ils n’ont pas voulu en parler. Et le voici à vos côtes.

… Larisa s’est averee bavarde et detendue dans la communication. Cependant, son histoire non seulement n’a pas clarifie la situation, mais a souleve de nombreuses questions supplementaires.

C’est donc arrive le 12 decembre 1999 à huit heures et demie du soir.

– Nous nous sommes arrêtes à une station-service près de l’usine de tuyaux, – a rappele Larissa. – L’essence s’epuise, le voyant clignote, je conduis, car mon père a ete tente par la bière avant. Mais la lumière s’est eteinte à la station-service, et nous, presque sans nous arrêter, avons roule sur l’autoroute : nous avons decide d’aller à notre garage, où il y avait un bidon d’essence. Dès que nous avons roule sur la route, nous nous sommes soudainement retrouves dans un brouillard jaune. Je me souviens d’un son fort, comme s’il heurtait un morceau de fer. « Avons-nous rencontre quelque chose ? » – Je demande à mon père. Il se tait, et une voix sans vie resonne soudain dans ma tête : « Conduisez prudemment. Tu connais le chemin.”

« Avons-nous quelqu’un dans la voiture ? » – Je dis, mais pour une raison quelconque, je ne peux pas me retourner. Dans le retroviseur, je me souviens avoir vu deux silhouettes, deux têtes. Et sur les côtes, il y a un brouillard jaune avec des etincelles, et ils scintillent si vite, comme si nous etions à une vitesse vertigineuse. Et les phares brillent anormalement : il y a de l’obscurite autour, et nous semblons conduire dans une cheminee. La dernière chose dont je me souviens bien, c’est la lumière devant nous. Je pensais que nous allions rencontrer une voiture venant en sens inverse. C’est tout ce qu’il me reste dans la tête…

Les premiers mots de mon père, quand nous sommes revenus à la raison, ont ete : « Pourquoi t’es-tu arrête ? Pourquoi diable avez-vous rendu ces gars accros ?! ” Je lui dis : « Tu sais, papa, je ne conduis jamais personne, surtout la nuit… » Et nous ne comprenons pas tous les deux ce qui nous est arrive. Après tout, l’essence c’est zero ! Et nous avons fait le tour de la steppe pendant encore deux heures … Pour une raison quelconque, je tremblais de partout …

Le père dit : « Je leur ai parle… Leurs yeux sont etroits, mais pas comme les Chinois ou les Japonais. Et des creneaux trop gros…”

– Quand et comment êtes-vous rentre chez vous ? Vous vous souvenez même de ça ?

– Oui. Ils sont venus vers midi, ma mère demande où nous sommes depuis si longtemps, et nous fredonnons quelque chose d’inintelligible. Toutes nos chaussures sont terriblement sales, la voiture est sale aussi, et il y a des rayures même sur le toit…
– En avez-vous discute avec votre père plus tard ?

— Non… dit-il, eh bien, c’etait et c’etait… Oublie ça ! Personne ne le croira de toute façon…

Je n’ai pas eu plus d’informations. Bien que cela ait suffi pour lancer une enquête sur les ovnis. Larisa, en principe, ne craignait pas d’être hypnotisee si necessaire : « Je me demande moi-même ce qui nous est arrive !

… Larisa etait inquiète. Elle n’a pas ose y aller seule, elle a demande à son proche d’être present à la seance. J’ai prepare pour le professeur Yu.V. Gurov (il etait le psychotherapeute en chef de Volgograd et de la region pendant plusieurs annees, et maintenant il enseigne à l’academie de medecine) plus d’une centaine de questions qui devaient être posees au sujet.

Et la seance d’hypnose a commence.

– Nous revenons au 12 decembre 1999, dix minutes avant l’incident, – dit Yuri Vasilyevich. – Que voyez-vous maintenant ?

– Je suis assis dans la voiture au volant. – La voix de Larisa est claire, confiante. – Nous sommes partis, nous sommes tournes vers la ligne de tramway. Quelque chose de blanc devant…

– Sept minutes avant l’incident…

– Quelque chose comme un triangle tombe d’en haut. Tout est noir et le triangle est clair… Nous roulions et sommes tombes sur quelque chose. Deux sont sur la route… Oh ! Ils regardent la voiture d’en haut ! Ils sont au dessus de nous ! Gris, avec de grosses têtes, de grands yeux oblongs… Maintenant ils sont derrière moi.

– Y a-t-il eu un dialogue avec eux ?

Des extraterrestres gris. Des humanoïdes à la peau grise et aux grands yeux noirs en amande « Oui… » Une voix s’eleva dans ma tête. C’etaient les mots : “Calme-toi, conduis prudemment…” Je vois mon père. Il s’est tourne vers eux… Nous allions quelque part, il y a une lumière vive devant, très brillante, je ne sais pas ce que c’est… Je ne peux pas me tourner vers les passagers… Nous sommes sortis de la voiture près d’un point lumineux. Il fait noir tout autour. C’est une zone, très probablement, à proximite d’une usine de synthèse organique, une sorte de croisement… On marche dans le brouillard, on arrive à un point lumineux. Quelque chose de rond au-dessus de nous, un rayon de lumière en sort… Etrange ! Nous ne marchons pas, nous volons ! Nous volons ! Nous sommes dejà dans la salle… Les portes, elles sont sans guillotine. Ils sont quatre, petits… J’ai peur. On dirait qu’ils nous ont attaches à un siège avec un dossier. Ils ont des visages ronds, une douleur

toute la croissance. J’etais assis, et maintenant je mens… Je ne vois pas mon père, il n’est pas là. Quelqu’un est derrière moi, et à gauche aussi. L’un est aux commandes. Je vois comment l’enfant est amene…

– Une poupee?

– Non, c’est un être vivant, une très grosse tête, des petits bras et des jambes… Ils le portent très solennellement, m’amenant l’enfant. Ils l’ont porte le long du corps de la tête au bas-ventre… Ça faisait mal au bas-ventre… Ils regardent, ils decident quelque chose sur moi… Je ne vois pas mon père. Ils sont bienveillants, mais n’evoquent pas la sympathie. Les yeux sont grands, brides, la bouche est petite. Parmi eux se trouvaient de petites creatures, des robots pointilleux, très probablement. Je ne ressens pas de peur, c’est juste desagreable que tu sois consideree comme une curiosite. Ils ne communiquaient pas entre eux. Ou peut-être l’ont-ils fait par telepathie ?

– Tu t’es rendu compte que ce ne sont pas des gens, que ce sont des extraterrestres ?

– Non, je ne savais pas…

– Alors quoi ?

– Nous descendons de l’appareil, mais il n’y a pas d’escalier, nous semblons flotter. L’appareil est au dessus de nous. C’est rond, la lumière tape dans un faisceau… Et maintenant mon père et moi sommes dans la voiture. Il crie : « Où m’as-tu emmene ? Je plaisante ?” Je fais des excuses…

– Quel a ete le dernier moment de contact ?
– Quelque chose de cramoisi, comme un petit œuf, nous a accompagnes au garage et à la maison à une distance très proche.

Ce fut la dernière chose que Larisa dit sous hypnose. Elle est revenue à nos jours et a ete assez surprise du resultat de la seance. Sur le chemin du retour, nous avons discute vivement des details de l’image de l’etrange enlèvement qui s’etait ouverte à nous.

Une serie de doutes et d’enquêtes supplementaires ont commence pour moi. J’ai decouvert que Larisa etait enceinte plusieurs mois avant l’enlèvement. En ete, elle est allee se faire contrôler deux fois, d’abord l’appareil montrait une grossesse, puis son absence. Il n’y avait pas plus de deux semaines d’intervalle entre les visites à l’hôpital. Il devenait clair pour moi que ce n’etait pas un hasard si Larissa avait ete emmenee à bord du navire par des extraterrestres. Apparemment, le fœtus lui a ete retire, comme ils le font habituellement, au cours du troisième mois. Et le 12 decembre 1999, neuf mois après l’operation, l’enfant eleve dans une couveuse speciale a ete montre à la mère.

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