L’OVNI A-T-IL ÉTÉ MONTRÉ SUR KALAHIRI ?

En juillet 1989, les journaux ont publie un rapport sensationnel : des combattants sud-africains auraient abattu un OVNI au-dessus de l’Afrique du Sud en mai. La première information sur l’incident a ete reçue par l’organisation ufologique anglaise YUFOS du Dr Azadehdel, qui est arrive d’Afrique du Sud. Dans le même temps, le medecin aurait nomme les noms de responsables et de scientifiques d’Afrique du Sud et des États-Unis associes aux evenements et aurait declare qu’il etait prêt à subir un test au detecteur de mensonges. Au bout d’un moment, un certain James Van Groynen s’est approche de YUFOS. Il a presente des documents au nom d’un officier du renseignement en Afrique du Sud et a declare qu’il avait des informations supplementaires sur l’accident d’OVNI dans le Kalahari, car il enquêtait pretendument sur cet incident avec des representants americains.

Van Groynen a envoye à YUFOS une copie d’une lettre top secrète de l’armee de l’air sud-africaine detaillant l’incident, sous le nom de code « Silver Diamond ». Le document rapporte que le 7 mai 1989, le radar de la fregate “Sa Tafelberg” appartenant à la marine sud-africaine, et un certain nombre d’autres radars, ont detecte un objet inconnu s’approchant du sud vers le continent africain à une vitesse d’environ 9000 km/h. Deux chasseurs Mirage sous le commandement du commandant d’escadron Goosen ont decolle pour l’intercepter depuis la base aerienne de Valhalla. Soudain, l’objet a change sa direction de vol d’une manière impossible pour un avion. Comme il n’a pas ete possible d’identifier l’objet, les combattants ont reçu l’ordre d’ouvrir le feu sur lui à partir des canons laser Tor-2 experimentaux. Des coups directs ont ete indiques sur la surface de l’objet avec plusieurs flashs.

L’objet inconnu a commence à perdre de la hauteur à un angle de 25′ et est tombe à grande vitesse dans le desert du Kalahari à 80 km au nord de la frontière sud-africaine avec le Botswana. Un groupe d’officiers et de specialistes de l’Air Force qui sont arrives sur les lieux a trouve un objet en forme de disque argente qui s’est ecrase dans le sol à un angle et a forme un cratère de 150 m de diamètre et 12 m de profondeur. Le sable et les pierres autour de l’objet ont ete fondus sous l’influence de la temperature elevee. De forts rayonnements magnetiques et radioactifs dans la zone de chute ont desactive l’equipement du groupe. L’objet a ete emmene dans l’une des bases aeriennes sud-africaines pour etude, et l’entonnoir a ete recouvert de sable et de pierres pour cacher les traces de l’incident. Plus loin dans le document, les resultats de l’enquête preliminaire ont ete rapportes. Le diamètre de l’objet est d’environ 18 m. La hauteur est de 8,5 m. Le poids est d’environ 50 tonnes. Aucune couture n’a ete trouvee sur le corps de l’appareil ; 12 fenêtres de forme ovale etaient situees autour du perimètre.

Le train d’atterrissage a ete sorti. Il n’a pas ete possible de determiner la composition du materiau à partir duquel l’objet a ete fabrique, la source de poussee de son mouvement et le lieu d’où il est venu. Les experts ont suggere une origine extraterrestre. Et puis l’incroyable s’est produit. Un bruit etrange a ete entendu, au fond de l’appareil mysterieux, quelque chose comme une trappe a ete ouvert, l’ecart resultant a ete elargi par des experts et deux creatures humanoïdes en combinaisons grises bien ajustees ont emerge de cette trappe. La croissance des creatures etait de 120 à 150 cm, la couleur de la peau etait bleu grisâtre, les poils sur le corps etaient absents. Les têtes sont demesurement grandes. Les yeux sont grands, obliques, sans pupilles, les bras minces, atteignant la longueur des genoux, avaient trois doigts avec des membranes et des ongles en forme de griffe. Les pattes sont fines et courtes, egalement avec trois orteils. La façon dont les êtres communiquent entre eux est supposement telepathique. Il n’a pas ete possible de prelever des echantillons de tissus cutanes, de sang pour analyse – en raison du comportement agressif des extraterrestres. Ils n’ont montre aucun interêt pour la nourriture offerte.

Le 23 juin 1989, l’objet et deux creatures ont ete transportes aux États-Unis à Wright-Patterson AFB.

Publiant des informations sur la destruction d’un OVNI, Van Groynen a declare avoir signe cinq documents, selon lesquels la divulgation de toute information sur cette operation top secrète serait consideree comme un acte de trahison par l’Afrique du Sud. Independamment de cela, il a decide de divulguer ces informations au public, estimant que “ne pas divulguer ces informations serait un acte de trahison vis-à-vis de toute l’humanite”. Lors d’une conference en Angleterre le 23 septembre 1989, E. Dodd et G. Azadehdel ont fourni des informations supplementaires sur cet incident. L’objet qui est tombe dans le Kalahari n’avait qu’un seul support telescopique etendu. Le sommet de l’objet avait une flèche dirigee vers le haut sous un dôme, similaire à celle reperee par l’officier L. 3amora sur le site qui a atterri près de Soccoro en 1964. L’un des deux extraterrestres qui ont emerge de l’installation a apparemment ete grièvement blesse.

L’helicoptère, volant à une altitude de 500 m au-dessus de l’objet, a arrête le moteur, et il s’est ecrase, et 5 membres d’equipage ont ete tues. Object et les deux extraterrestres ont ete transportes aux États-Unis à bord d’un avion Galaxy C2.

Les premières informations sur cet incident sont apparues bientôt dans le journal anglais sur les ovnis “Quest International”, publie par YUFOS, et en octobre, le membre de YUFOS Anthony Dodd, qui a servi 25 ans dans la police, a fait un rapport à ce sujet lors de la conference internationale sur les ovnis. à Francfort-sur-le-Main.

Les lecteurs sovietiques ont pris connaissance de cet evenement à partir de l’article de S. Bulantsev “Abattu sur Ka

lahari “dans” Komsomolskaya Pravda “du 22 mars 1990. L’article a ete immediatement reimprime par de nombreuses publications locales.

Et dans le quatrième numero du magazine “Quest International” pour 1990, le document secret de l’armee de l’air sud-africaine a ete publie dans son integralite.

YUFOS, ayant obtenu des informations classifiees, a decide d’en verifier la fiabilite. Tel que rapporte par le magazine UFO Brigantia, des representants de YUFOS ont contacte un autre officier de renseignement sud-africain qui a confirme l’authenticite de l’incident, ajoutant qu’il avait lui-même vu une photographie de 20 x 10 pouces d’un objet abattu et un telex de Wright AFB Parterson. , dans lequel des recommandations ont ete donnees pour l’enquête et l’ouverture de l’objet. Il a egalement ete rapporte que des representants de YUFOS ont contacte le commandant de l’escadron Goozen par telephone et auraient reçu la confirmation que le pilote avait effectivement tire sur l’OVNI. Le Commandement de la defense aerienne du continent nord-americain (NORAD) aurait confirme qu’un objet inconnu etait suivi à cet endroit. region, et des appels telephoniques avec des demandes de renseignements à ce sujet auraient provoque la panique parmi les specialistes americains et sud-africains associes à l’incident mysterieux.

Pendant ce temps, des descriptions sensationnelles de l’incident ont fait le tour du monde. Les details ont ete presentes dans les pages des journaux, de la radio et de la television. Naturellement, il y avait des inventions fantastiques. Le magazine “Nar” a affirme que cet OVNI avait ete fabrique par les Americains avec des extraterrestres et à l’interieur de l’appareil, en plus des humanoïdes, il y avait deux employes de l’American Air Force. Un autre magazine a ecrit que la voiture etait fabriquee par General Electric. Le troisième dit que les États-Unis ont reçu un objet d’Afrique du Sud en echange de deux missiles intercontinentaux ! Dans le quatrième, le Dr Azadehdel s’est avere être un officier du KGB ! ..

Dans le même temps, de plus en plus de doutes se sont glisses parmi les chercheurs britanniques sur les ovnis quant à la fiabilite du document transmis par Van Groynen.

L’organisation ufologique britannique IUN a declare que ce document de l’armee de l’air sud-africaine etait faux, et toute l’histoire a ete inventee. À l’appui, elle a cite les arguments suivants de son correspondant en Afrique du Sud :

1. Le document contient un grand nombre d’erreurs grammaticales, et il melange les systèmes metriques de mesures et de poids avec ceux adoptes en Angleterre.

2. Il n’y a toujours pas de chasseurs dans le monde avec des canons laser capables d’abattre même des avions, sans parler des ovnis.

3. Toutes les fregates de la marine sud-africaine ont ete declassees il y a deux ou trois ans et sont maintenant utilisees comme cibles pour les tirs de sous-marins.

4. Le terme « chef d’escadron » mentionne dans le document n’est pas utilise dans l’armee de l’air sud-africaine, où les grades de l’armee de l’air britannique sont utilises et où il n’y a pratiquement pas de chef d’escadron Goozen.

5. L’envoi de ces creatures d’Afrique du Sud aux États-Unis vers la base de Wright Patterson est discutable, d’une part parce que les États-Unis ont impose des sanctions contre l’Afrique du Sud et la cooperation entre eux dans quelque domaine que ce soit est peu probable, et, d’autre part, parce que selon Ufologues americains, toutes les etudes sur les ovnis sur cette base sont depuis longtemps interrompues.

6. La region du Kalahari, où l’OVNI s’est ecrase, n’est pas un desert sablonneux ouvert, mais ce qu’on appelle le tornweld, sur le territoire duquel des fermes sont dispersees. Pourquoi personne n’a vu une operation aussi importante pour recuperer et transporter cet objet ? Pourquoi le gouvernement du Botswana est-il silencieux à ce sujet, sur le territoire duquel est tombe un objet abattu par l’armee de l’air sud-africaine, avec laquelle le Botswana est loin d’avoir des relations amicales ?

7. On ne sait toujours pas comment il a ete possible de retirer un objet aussi lourd du territoire du Botswana. Comme les avions ne peuvent pas y atterrir, il a dû être transporte par voie terrestre. Mais pourquoi, alors, ne reste-t-il aucune trace des transports, qui peuvent persister dans le desert jusqu’à 30 ans ?

8. Comment concilier que l’objet et les extraterrestres sont restes indemnes après le plus fort impact au sol et en même temps n’ont pas pu echapper au faisceau du canon laser ?

9. Si les services secrets des États-Unis et de l’Afrique du Sud etaient interesses à garder cet incident dans le plus grand secret, pourquoi ont-ils laisse des informations à son sujet se repandre librement dans le monde ?

A ce jour, seule l’existence d’une installation laser experimentale de plusieurs tonnes est connue à bord d’un avion de transport americain.

Contrairement à certains des autres points, des contre-arguments peuvent être avances.

La base de Wright Patterson ne pouvait être qu’un point de transit pour une installation envoyee aux États-Unis.

Quant aux relations entre l’Afrique du Sud et les États-Unis ou l’Afrique du Sud et le Botswana, la comprehension de l’extrême importance de cet evenement pour la terre entière pourrait la mettre au-dessus des contradictions insignifiantes entre ces pays.

D’autres doutes ont ete exprimes sur l’authenticite du document transmis par Van Groynen.

Certains critiques ont attire l’attention sur le fait que le Mirage ne pouvait pas rattraper un OVNI se deplaçant à une vitesse de 9000 km / h, bien que le document indiquait que l’objet avait une telle vitesse lorsqu’il s’est approche du continent africain, mais il a ensuite change de direction. (et peut-être la vitesse) de son vol.

D’autres ont affirme que des sismologues d’Afrique du Sud et du Zimbabwe n’auraient observe aucune oscillation du sol dans la region le 7 mai 1989.

g., qui devrait inevitablement survenir lorsqu’un objet heurte le sol avec la formation d’un si grand cratère.

Mais les coordonnees du lieu suppose de la chute de l’objet n’etaient pas connues des sismologues, et des centaines voire des milliers de tremblements de terre sont enregistres au sol chaque jour.

L’absence des noms des temoins oculaires (à l’exception de Goosen) à la fois dans le document lui-même et dans les articles des magazines “Quest International” et “UFO Brigantia” ne contribue pas non plus à la confiance que cet incident a reellement eu lieu. Bien que dans le « Blue Book » publie aux États-Unis et dans le livre de Stringfield « UFO Crash Syndrome », les noms des temoins oculaires soient egalement soigneusement supprimes.

Malheureusement, le document, pretendument redige par l’armee de l’air sud-africaine, n’indique ni le poste ni les noms de ses executants, à propos desquels il evoque certainement moins de credibilite que, par exemple, le document sur l’operation Madzhic-12, redige par le general Hillencotter, auquel un addendum a ete personnellement signe par le president Truman.

Dans le magazine “Quest International” 4 pour 1990. il a ete souligne qu’à la suite d’une etude approfondie de ce document, l’organisation YUFOS est arrivee à la conclusion que Van Groynen etait un menteur ruse qui a collecte des informations fragmentaires qu’il a entendues à differents endroits, les a falsifiees et les a toutes utilisees pour generer des revenus importants lors de ses voyages dans differents pays…

Finalement, Van Groynen est retourne en Afrique du Sud, et bientôt YUFOS a reçu un rapport anonyme selon lequel il aurait ete execute par les autorites militaires de ce pays le 27 fevrier 1990, pour avoir divulgue des informations top secrètes, et sa femme l’a confirme.

Cependant, en essayant de verifier ce fait, il s’est avere que l’Afrique du Sud ne prevoit pas la peine de mort pour le personnel militaire, en relation avec laquelle il y avait un soupçon qu’il n’y avait pas eu d’execution, et Van Groynen a deliberement propage cette fabrication afin de se debarrasser du nom compromis de Van Groynen et continuer à vivre sous un autre nom de famille.

Bien qu’il soit bien connu que les services speciaux, lorsqu’ils en ont besoin, retirent les personnes qui ne savaient pas comment se taire sans aucune poursuite.

Il est egalement interessant que YUFOS, malgre les accusations contre Van Groynen, insiste sur le fait qu’un crash d’OVNI a eu lieu en Afrique du Sud et pretend qu’il a des documents supplementaires le prouvant, obtenus d’autres sources militaires en Afrique du Sud.

YUFOS affirme notamment detenir des informations de ces sources sur deux temoins oculaires, qui ont d’abord signale à la police puis aux autorites militaires avoir observe le declin de l’objet avant qu’il ne tombe.

Et pour les personnes qui doutent que l’armee de l’air sud-africaine dispose de chasseurs Mirage-IIC, YUFOS recommande de lire les derniers numeros de Flight International et de Jane pour s’assurer qu’ils en ont.

YUFOS dit egalement avoir reçu la confirmation officielle des autorites militaires sud-africaines par telex qu’elles ont le colonel Goozen comme commandant d’escadron.

Interesses par les nouvelles de la fusillade d’OVNI sur l’Afrique du Sud, les journalistes d’un certain nombre de journaux ont demande des eclaircissements au ministère sud-africain de la Defense. La reponse du chef du service des relations publiques, le colonel Rolt, fut la suivante : « Je n’ai aucune envie de commenter ces « canards volants » qui apparaissent regulièrement dans la presse » (Sovetskaya Rossiya, 1989, 17 octobre).

Cependant, le dementi de ce fait par les autorites officielles ne peut pas être pris sur la foi, car il est evident que même avec la fiabilite absolue d’un tel evenement, la reponse pour le public serait la même, puisqu’il s’agit de la decouverte et de l’enquête de OVNI ecrases ou abattus qui est le secret le mieux garde.

Sur la base de l’analyse de toutes ces informations, l’une des quatre conclusions suivantes peut être tiree :

1. Soit le 7 mai 1989, un crash d’OVNI s’est reellement produit au-dessus de l’Afrique du Sud, et le document de la South African Air Force dans lequel il est decrit est authentique, et toutes les tentatives pour refuter ces donnees sont faites par les autorites sud-africaines et americaines deliberement pour cacher cet incident.

2. Soit toute l’histoire de l’abattage de l’OVNI (y compris le document de l’armee de l’air sud-africaine) est fictive du debut à la fin.

3. Mais il se peut que le crash d’OVNI sur l’Afrique du Sud se soit produit, mais le document soumis par Van Groynen est un faux, contenant des details qu’il a inventes pour rendre l’histoire sensationnelle et tirer profit de celle-ci.

4. On ne peut pas non plus exclure que le crash ait reellement eu lieu, mais après la fuite d’informations à son sujet, les services de renseignement americains et sud-africains ont deliberement prepare ce document et l’ont « jete » aux medias afin d’exposer ensuite ce faux et ainsi convaincre le public qu’il n’y aurait eu aucun accident.

Les ufologues britanniques ont declare qu’ils continueraient à enquêter sur cette affaire par divers canaux et enverraient certainement leurs informateurs dans la zone de la chute presumee de l’objet afin d’obtenir des temoignages supplementaires et, finalement, d’obtenir une clarte totale.
Et jusqu’à ce qu’une confirmation fiable soit obtenue, ce cas peut difficilement être considere comme fiable.

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