POURQUOI LA VÉRITÉ SUR LES OVNI EST-ELLE CACHÉE ?
Les ufologues du monde entier ont accuse à plusieurs reprises les gouvernements et les services speciaux des grandes puissances dans un effort pour cacher au public la verite sur les contacts avec les renseignements extraterrestres. A cet egard, on peut rappeler la mysterieuse catastrophe de Roswell (USA) à l’ete 1947, ou les rumeurs d’un crash d’OVNI dans l’Oural à la fin des annees 60. Dans tous ces cas, les autorites ont declare qu’il n’y avait pas d’etrangers dans ces regions, et les passionnes qui ont tente de mener leur propre enquête ont eu de serieux problèmes avec le FBI, le KGB et des organisations similaires.
MÊME L’ONU EST IMPUISSANTE
En 1980, l’organisation internationale des ufologues ICUFON a publie un memorandum justifiant la necessite de creer l’Agence spatiale mondiale pour effectuer les tâches suivantes : contrôle international et observation des activites ovnis dans le monde ; trouver des moyens d’etablir des contacts avec les forces menant les activites de l’OVNI ; la prevention de toute action hostile envers les ovnis par les forces armees des pays participant à l’agence ; utiliser les decouvertes d’ovnis pour accelerer les progrès et ameliorer la vie dans tous les pays. Le memorandum cite divers exemples d’actions d’agences gouvernementales americaines visant à supprimer et à dissimuler au public les donnees sur le problème des ovnis. En 1988, le chef de l’ICUFON, von Kevitzky, redigea et envoya aux missions de tous les États membres de l’ONU un nouveau memorandum contenant 350 documents declassifies decrivant 140 cas classiques d’ovnis. Ce memorandum se compose de quatre parties : A – Syndrome de danger potentiel OVNI ; B – plans militaires de defense armee contre les envahisseurs extraterrestres (OVNI) ; C – guerre non declaree contre les ovnis – forces galactiques ; D est la route vers la guerre des etoiles et une question de survie. Il y a eu des tentatives repetees d’organiser la recherche sur les ovnis dans le cadre des Nations Unies, car certains dirigeants des Nations Unies ont pris ce problème très au serieux. La première tentative d’organisation d’une etude internationale de ce phenomène date de 1966. Le secretaire general de l’ONU, U Thant. Mais l’envoye americain de l’epoque aux Nations Unies, Goldberg, a pris des mesures vigoureuses pour empêcher cela et a assure à U. Thane que les États-Unis eux-mêmes mèneraient une etude scientifique impartiale du problème des ovnis.
L’attitude d’U Thant envers les ovnis peut être jugee par sa declaration faite le 5 juillet 1967 : « La question la plus importante qui devrait nous interesser, outre la guerre du Vietnam, ce sont les soucoupes volantes ou les ovnis. Lorsqu’en 1970 Jacobi, chercheur ouest-allemand sur les ovnis, a demande à U Thant s’il etait vrai que des pilotes d’ovnis extraterrestres avaient pris contact avec des gouvernements et que tous ces faits et leurs raisons etaient tenus secrets, il a repondu : « Il y a des choses que je ne peux pas et ne peux pas avoir. le droit de parler.” La question des actions des engins spatiaux des puissances terrestres lors de rencontres avec des ovnis a ete soulevee lors de la reunion de l’ONU en 1971. Dans un discours du representant de l’Ouganda, Ibingir, qui s’est dit preoccupe par les consequences dangereuses que les actions imprudentes des equipages de vaisseau spatial terrestre pourrait avoir lors de la rencontre d’objets inconnus. Il a declare : « Nous devons être sûrs que le vaisseau spatial de la Terre ne se comporte pas de manière hostile lorsqu’il rencontre accidentellement un vaisseau spatial ou un objet d’origine inconnue. Car la culpabilite d’un objet inconnu qui a cause des dommages à l’un des etats de la Terre sera negligeable par rapport à la culpabilite de l’etat, dont les actions provoqueront une agression d’une source inconnue de l’espace par rapport à notre planète entière. Par consequent, je propose d’inclure dans le projet de convention un paragraphe obligeant les États à gerer leurs objets spatiaux de manière à ce qu’en cas de rencontre avec des objets inconnus, ils fassent preuve d’un comportement raisonnable, ne s’opposent pas à ces objets et ne les provoquer. Cette proposition a egalement ete bloquee par des representants des grandes puissances avec droit de veto au Conseil de securite de l’ONU.
LA SCIENCE OFFICIELLE CONTRE L’UFOLOGIE
Pendant de nombreuses decennies, les dirigeants americains ont fait des tentatives persistantes pour empêcher la recherche internationale sur le problème des ovnis. Ainsi, il n’y a toujours pas de rapports officiels sur plusieurs catastrophes de “soucoupes volantes” qui ont eu lieu aux États-Unis à la fin des annees 1940. De plus, des organisations scientifiques contrôlees par le gouvernement ont publie à plusieurs reprises des rapports dans lesquels il a ete soutenu que tous ces cas sont d’origine entièrement terrestre. Selon l’ICUFON, cela ne peut s’expliquer que par la volonte des Etats-Unis de minimiser l’importance de ce problème aux yeux des autres pays afin de s’assurer un monopole dans ce domaine. Une situation similaire s’est developpee en Angleterre, où une branche speciale du ministère britannique de l’aviation, etudiant les ovnis, a collecte en 1959 plus de 45 000 rapports, notes et photographies lies aux ovnis. Dans le même temps, il etait strictement interdit à tous les militaires et scientifiques de parler ouvertement des observations d’OVNI.
Enquête sur tous les rapports d’OVNI reçus par le ministère anglais de la Defense
menee par un groupe d’employes experimentes qui ont accès à toute information qui vient à la disposition du service militaire. Cependant, les rapports complets d’ovnis conformement aux dispositions existantes ne peuvent être publies qu’après 30 ans. Si une telle severite a ete introduite dans les pays democratiques de l’Occident, alors il est facile d’imaginer quel genre de secret entourait le problème des ovnis en URSS. Les premiers ufologues sovietiques ont commence à collecter des documents sur ce sujet à la fin des annees 1950, et dejà en janvier 1961, l’academicien L. Artsimovich de la Pravda a violemment attaque des « personnes irresponsables » qui prônent la propagande ovni, à la suite de quoi le fondateur de l’Union sovietique ufologie Fomin a ete expulse de la societe de la “Connaissance”, et les travaux sur l’etude des ovnis en URSS ont cesse pendant plusieurs annees. En 1967, après de nombreuses declarations du personnel navigant d’Aeroflot au sujet de rencontres d’avions avec des contrôleurs aeriens non contrôles, le ministre de l’Aviation civile Loginov a demande de faire rapport sur chacune de ces rencontres. En octobre de la même annee, un departement OVNI est cree dans le cadre de la DOSAAF. Cependant, un mois plus tard, le comite central du DOSAAF a adopte une resolution sur la dissolution du departement d’etude des ovnis, et en decembre le departement de physique generale et appliquee de l’Academie des sciences de l’URSS, dirige par l’academicien Artsimovich, a publie une decision condamnant l’etude de OVNI en URSS, declarant que c’etait une sensation anti-scientifique. En fevrier 1968, la Pravda a publie un article devastateur intitule “Flying Saucers Again”, signe par le membre correspondant de l’Academie des sciences de l’URSS E. Mustel, le professeur A. Martynov et V. Leshkovtsev, dans lequel le problème des ovnis etait appele mythe et speculation, et les gens qui le prenaient au serieux etaient declares « ignorants de la science ».
QUE CACHENT LES UFOLOGUES ?
La situation n’est pas bonne non plus chez les ufologues. Recemment Anton Anfalov, coordinateur de l’Association UFO d’Ukraine (UKUFAS), a adresse à la presse une lettre sensationnelle intitulee “La verite sur les ovnis est cachee non seulement par les militaires, mais aussi par les ufologues !!!” Selon Anfalov, les faits qu’il connaît temoignent d’une suppression à grande echelle de la verite en Russie sur les ovnis et des preuves irrefutables de l’existence de civilisations extraterrestres. De plus, cela se passe sous les auspices du complexe militaro-industriel et de l’elite scientifique. Le principal coupable de cet Anfalov appelle le professeur VG Azhazha, president du departement “Ufologie et informatique bioenergetique” de l’Academie internationale d’informatisation. Peu de gens savent comment et avec quoi Azhazha a commence sa carrière ufologique, etant à cette epoque un capitaine de deuxième rang dans la flotte du Nord. Peut-être dejà à ce moment-là, il a reçu un large soutien de l’armee et de la securite de l’État. Le 11 novembre 1976, il a fait un rapport à la section de recherche sous-marine de la Commission oceanographique de l’Academie des sciences de l’URSS. Dans le même temps, Azhazha visite le departement scientifique du Comite central du PCUS, ainsi que le departement de contrôle spatial du ministère de la Defense et personnellement le vice-ministre de la Defense de l’URSS, où il rapporte en detail sur les ovnis. Mais Azhazha est toujours silencieux sur ce qu’il a reussi à apprendre sur les phenomènes anormaux (AYa est le nom sovietique officiel des ovnis) dans les hautes fonctions. En decembre de la même annee, il devient le directeur scientifique du travail de recherche (R&D) “Aspect hydrospherique du problème ovni”, supervise par… GRU ou « Aquarium », c’est-à-dire la Direction principale du renseignement de l’etat-major). Ce travail a ensuite ete concentre dans l’unite militaire 62728 à Saint-Petersbourg.
Le 15 juillet 1977 Azhazha a presente au client la première etape de R&D “Instructions methodologiques pour l’organisation des observations du domaine nucleaire dans la Marine” (out. N 13037/6-SPI). Le 7 octobre 1977, ces instructions ont ete introduites par ordre du chef d’etat-major adjoint de la marine, l’amiral P. Navoitsev. Plus tard, les mêmes instructions ont ete developpees et adoptees pour l’armee sovietique, où l’information a ete transmise à l’unite militaire 67947 (Mytishchi), signee par le colonel R. Pokrovsky. Parallèlement à la contribution significative d’Azhazhi au developpement de l’ufologie dans la periode 1989-1990, sa position change brusquement : d’un ardent adherent de l’hypothèse des ovnis extraterrestres, il en devient… un ardent negateur de celle-ci, affirmant avec confiance : pas des extraterrestres !” Il fait du problème ovni aux yeux du public quelque chose d’ephemère et multiforme sous une definition vague : « materialisation locale de l’essence de l’Absolu à travers des mondes parallèles », tout en empruntant des idees non moins vagues à des confrères etrangers, notamment Jacques Vallee. La même Vallee qui a travaille en etroite collaboration avec le consultant de la CIA, le professeur J. A. Hynek. Il est surprenant qu’Azhazha, qui avait auparavant bombarde le public d’informations sur les catastrophes d’OVNI et de cadavres extraterrestres, montrant des photos d’OVNI et d’humanoïdes captures dans des hangars, soudainement publiquement et plutôt peu convaincant, contrairement aux faits, demystifie la catastrophe d’OVNI à Roswell, la realite ce qui ne fait aucun doute parmi tous les chercheurs serieux.
En 1992, Azhazha a visite le Roswell Museum, et la même annee (aux États-Unis), il a rencontre des ufologues americains, dont Phil Klass. Comme il ressort des documents disponibles, Phil Klass est un agent de la CIA depuis 1973, sa tâche est de demystifier les observations d’OVNI.
L’hypothèse extraterrestre commence dejà à être interpretee par Azhazha comme une simplification excessive, « ufo-primitivisme », qui laisse une empreinte significative sur l’ensemble de l’approche de l’etude du problème des ovnis et sur l’attitude envers les dissidents. Ainsi, l’opinion d’Azhazha a change, mais pour une raison quelconque, elle a commence à correspondre à l’opinion officielle ?! Et sur ce qui se cache dans l’unite militaire 73790 à Zhitkur (au terrain d’entraînement de Kapustin Yar) et à Odintsovo (region de Moscou), Azhazha garde un silence total. Ainsi que le fait que des catastrophes OVNI aient eu lieu – cas fiables de 1959 en Pologne, 1974 près de Donetsk, 1978 au Kazakhstan, 1979 dans l’Oural, 1984 sur la peninsule de Kola, 1987 près de Vyborg et Monchegorsk, 1989 dans la region de Perm. Il existe de nombreuses preuves materielles irrefutables de civilisations extraterrestres. Ainsi que les cadavres des extraterrestres examines à Moscou et près de Semipalatinsk. En tant que principal ufologue du pays, Azhazha avec ses relations ne pouvait s’empêcher de connaître cela, et au moins partiellement certains faits qu’il connaissait probablement. Mais, apparemment, il les a deliberement caches.
Une autre coïncidence interessante. Fin 1991, sur les pages de la presse sous les auspices de l’OVNI – le centre Azhazhi, discreditant les informations sur la pretendue catastrophe OVNI dans le Caucase du Nord qui a eu lieu en 1983, selon le groupe de F.I. Konovalov et V.P. Kostrykin de Naltchik. Pourquoi sont-ils revenus à l’histoire d’il y a huit ans sur la base d’anciens accessoires polonais ? Voici pourquoi. En tant que militaire ukrainien de haut rang, chef du Centre hydrometeorologique principal du ministère de la Defense de l’Ukraine, le colonel Y. Lunev a admis en 1995, c’est en 1991 qu’un OVNI a ete abattu par un combattant près de la ville de Prokhladny, à l’interieur de laquelle les cadavres de deux creatures ont ete trouves, et le troisième etait vivant. Tous les materiaux et appareils ont ete transportes sur l’elingue externe d’un helicoptère Mi-26 de l’unite militaire 73790 à destination de Zhitkur. Le rôle de couverture de cette operation a ete joue par la compagnie d’Azhazi pour refuter les catastrophes ovnis. Après cela, le groupe d’ufologues de Nalchinsk a ete complètement ferme, et Konovalov lui-même, après ses publications sur la dissimulation d’ovnis en Russie… a disparu en 1997. Peut-être s’est-il approche de trop près de la dangereuse verite sur le crash d’OVNI en Kabardino-Balkarie ? L’indice, peut-être, reside dans le fait qu’en plus de la recherche de la verite, le côte purement egoïste des discours de masse et des publications sur les ovnis est d’une importance non negligeable pour les ufologues. L’ethique scientifique n’est pas du tout prise en compte.
Si dans la science la falsification des resultats est un “peche mortel” et qu’il n’y a que des cas isoles de tels “peches” dans son histoire (ils sont tous connus), alors en ufologie il y a des milliers et des dizaines de milliers de “pseudo-observations” passees desactives comme valides. Les theories sont construites sur la base de faits imaginaires sans aucune responsabilite quant à leur fiabilite. Limitant leurs interêts momentanes, les chercheurs en pseudo ovnis transforment un problème scientifique serieux en farce, ce qui cause des dommages considerables à la recherche scientifique du problème des civilisations spatiales. Cependant, les mythes et les contes de fees, surtout lorsqu’ils “caressent l’oreille”, ne sont pas seulement aimes des enfants, de sorte que l’ufologie aura toujours un grand nombre d’admirateurs; mais en même temps, la societe a besoin de savoir que de telles legendes, sous certaines conditions, peuvent se transformer en hallucinations douloureuses.