PYRAMIDES ÉGYPTIENNES, INDIENS HOPI ET ÉTOILES D’ORION

Pyramides egyptiennes, Indiens Hopi et etoiles d’Orion – qu’est-ce qui les relie ? Cela ne semblerait rien, mais il s’avère qu’il y a un lien.

Cartes des etoiles À une certaine epoque, les scientifiques egyptologues ont decouvert une analogie entre l’emplacement des etoiles dans la constellation d’Orion et les plus grandes pyramides egyptiennes de l’ère de l’Ancien Empire. Les anciens Égyptiens veneraient les etoiles d’Orion, car, à leur avis, c’etait là que se trouvait la demeure des dieux. Dans les Textes des Pyramides, l’ouvrage le plus ancien de la litterature religieuse egyptienne, il y a un appel au Pharaon, dont le sens peut être donne quelque chose comme ceci : « Oh, Pharaon ! Vous êtes une grande etoile, un satellite d’Orion, vous voyagez dans le ciel avec Orion, vous dirigez le monde sublunaire avec Osiris, vous vous elevez à l’est, vous renaîtrez à nouveau dans votre saison et votre moment.”

Mais il s’avère que les chamans de la tribu indienne Hopi vivant aux États-Unis dans une region appelee les Quatre Coins, qui sont celèbres pour leurs propheties, croyaient egalement aux « dieux » de la constellation d’Orion. Le nom même de la tribu se traduit par « bonnes personnes ». Chez les Indiens Hopi, l’apparition des dieux d’Orion se concretise. Mais commençons par les legendes des Hopi eux-mêmes, racontant leurs origines. Les Indiens considèrent le nord comme leur patrie ancestrale, d’où, après le deluge, ils sont d’abord venus en Amerique centrale, puis sur les terres où ils vivent encore. Maintenant, cette zone est appelee les « Four Corners » parce que les frontières des quatre États americains – Arizona, Nouveau-Mexique, Utah et Colorado – convergent ici à angle droit. L’etat du Nevada leur est adjacent. A proximite, dans le Nevada, se trouvent à la fois Las Vegas et la celèbre zone 51.

A proximite se trouve le Grand Canyon dans la vallee du fleuve Colorado. Un domaine très interessant ! Le village de culte Hopi, Oraibi, est habite par des personnes de ce type depuis cinq mille ans, selon les archeologues. Au cours des danses rituelles Hopi, l’un des chamans represente generalement Kachin, une creature de l’etoile bleue. Il ne peut pas enlever son masque devant les enfants – sinon, selon les idees des Indiens, la foi de la tribu perira et il n’y aura personne pour sauver le monde. Les Hopi considèrent les Indiens Mayas comme leurs parents.

La maison traditionnelle Hopi n’a pas de fenêtres. Les gens vont sur les toits quand ils ont besoin de regarder autour d’eux. Selon les legendes des Indiens, après un cataclysme naturel, ils ont ete aides par des “inities hauts et veneres” qui sont descendus du ciel, d’un endroit appele Toonaottekha. Les Hopi les appellent Kachinas (pluriel). Grâce aux Kachinas, les Indiens ont appris à traiter les metaux, ont appris les bases de l’astronomie et de la medecine. Les Kachinas sont representees comme des poupees speciales.

Ces dernières annees, le chercheur americain Gary A. David s’est activement implique dans le thème des dieux Hopi. Son point de vue est notamment expose dans le livre “Orion’s Zone”. Relevons l’essentiel du concept de G. David. Tout d’abord, il compare les anciennes structures Hopi avec l’emplacement des etoiles d’Orion, trouvant sur Terre les projections de deux motifs identiques de cette constellation. De plus, le chercheur met l’accent sur l’etoile P&Z Orion, puisqu’elle fait partie de la liste des cent etoiles prometteuses pour la recherche de planètes telluriques, elle rappelle beaucoup notre Soleil, de plus, elle est situee à une distance de 26 annees-lumière de la Terre, ce qui est acceptable pour l’hypothèse des paleocontacts.

Deuxièmement, G. David compare les images des dieux dans les petroglyphes Hopi avec des creatures rappelant un peu les fourmis, distinguees par de grands yeux, ayant parfois une sorte d’antenne sur la tête.

Troisièmement, Dieu (mort chez les Hopi du nom de Masau, qui signifie « fourmi », il se compare egalement à ces creatures.

Quatrièmement, l’auteur americain compare directement le culte d’Orion dans l’Egypte ancienne avec les croyances des Hopi, estimant qu’elles remontent à la même source, comme l’ancienne tradition hermetique avec son celèbre dicton “Ce qui est en haut, est en bas”, que G. David a souvent cite. Enfin, le chercheur souligne le rôle particulier des solstices d’hiver et d’ete dans les festivites des Indiens Hopi, mais ce phenomène a des analogies chez de nombreuses tribus, qu’elles aient ou non le culte d’Orion. A noter que le « regard du ciel à la terre » dans la version de G. David est à très grande echelle, couvrant une zone importante du sud-ouest des États-Unis, dont le Grand Canyon, le Chaco Canyon, voire la celèbre Death Valley en Californie.

Regardons, sans hâte de partager le point de vue de G. David, sur les options pour les poupees des professeurs celestes Kachinas chez les Hopi, sur la tenue de la danseuse indienne d’Arizona, dans la coiffe de laquelle on peut voir un indice des trois etoiles de la ceinture d’Orion, et, enfin, au costume special du danseur Hopi representant Kachin de l’etoile bleue, qui fait ressortir le tissage turquoise sur sa jupe. On remarque tout de suite que l’etoile P&Z Orion, qui a ete specialement mise en lumière par G. David, semble être un objet très interessant et pour l’auteur, mais elle est doree, pas bleue. Certes, les partisans du point de vue du chercheur americain peuvent s’y opposer, citant le fait que les Kachinas pourraient provenir non pas d’un seul endroit dans le ciel.

Il est très interessant de comparer l’emplacement sur Terre des etablissements fortifies en pierre Hopi, datant des XIe-XIIe siècles environ, avec deux projections de la constellation d’Orion à la fois.

La pensee se suggère que l’on symbolise la position e

e etoiles au moment du solstice d’ete, tandis que l’autre au moment du solstice d’hiver. La projection de l’emplacement de l’etoile P&Z est particulièrement curieuse : dans les images mythologiques d’Orion sous la forme d’un chasseur, elle correspond à l’endroit où se trouve l’arc d’Orion. Dans l’un des cas (Orion terrestre, dans la terminologie de G. David), la projection tombe sur le bord du Grand Canyon.

Realisant qu’il est difficile d’evaluer ce qui a ete dit sans informations geographiques precises, l’auteur s’est permis de distinguer la partie de la carte du chercheur americain qui a ete le plus elaboree. Pour plus de clarte, j’ai mis en evidence dans des carres rouges sur un fond plus clair des centres de culte modernes – Area 51 et Las Vegas au Nevada, et dans un cercle rouge – une plate-forme d’observation importante pour (comprendre la mythologie des Hopi Ndeans) au bord de la Grand Canyon en Arizona à l’emplacement projete dans le ciel des etoiles PiZ Orion.

En raison de l’intersection des frontières de quatre etats americains (Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Arizona) à angle droit, il est clairement visible que toute la projection de la constellation d’Orion se situe dans le coin nord-est de l’Arizona, dans les terres ancestrales de la tribu Hopi. Pour plus de clarte, le coin des frontières est marque d’un surlignage bleu pour l’État du Colorado.

Il y a beaucoup plus de details interessants dans le concept de G. David. Ainsi, la ceremonie de consecration de l’eau curative lors de la fête des serpents d’août chez les Hopi comprend un ennoblissement symbolique de l’eau avec la lumière du soleil (le « superieur » fait le « inferieur » curatif). Le chercheur attache une importance particulière à la projection de la constellation sur la region du Grand Canyon pour 4500 av. Enfin, les Indiens Hopi considèrent trois montagnes situees en Arizona – Humphreys, Agassiz, Fremont – l’habitat hivernal de leurs maîtres Kachinas. Et cela pointe à nouveau vers la ceinture de trois etoiles d’Orion.

En conclusion, permettez-moi d’emettre l’avis suivant : la comparaison faite par G. David est très interessante, mais il reste encore beaucoup de questions. Il y a aussi quelques contradictions. Mais en tout cas, maintenant les legendes des Indiens Hopi apparaissent sous un jour nouveau.

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