SECRETS OVNI BRITANNIQUES
Le dernier numero du magazine International UFO Reporter (Vol. 23, No. 3, 1998) presentait un article de la courageuse ufologue Jenny Randles. Pendant de nombreuses annees, elle a essaye de decouvrir ce qui se cache derrière la façade froide du ministère britannique de la Defense, et a finalement reussi à reveler la lisière du secret… C’est plus facile pour les Americains à cet egard : aux États-Unis, il y a un of Information Act, qui stipule que le public a le droit d’acceder à tous les documents gouvernementaux, à moins que leur publicite ne puisse nuire à la securite nationale. (Au fait, c’est sous pretexte de proteger la securite nationale que les ufologues n’ont jamais ete autorises à acceder à de nombreux documents lies aux ovnis !).
Au Royaume-Uni, il existe une loi complètement differente – la loi sur les secrets d’État, qui prescrit la classification automatique de tous les documents gouvernementaux pour une periode d’au moins 30 ans ; pour reduire cette periode, une autorisation speciale est requise dans chaque cas particulier. Au milieu des annees 1960, le public a appris l’existence d’une unite speciale « ufologique » au sein du ministère de la Defense. Il a change son « nom » plusieurs fois. Cette unite est desormais connue sous le nom de « Air Staff 2 (a) ». Face aux « ufologues militaires », Jenny Randles a ete simplement choquee. Il s’est avere que tant de travail avait ete empile sur ce petit groupe que le problème des ovnis etait à leur avant-dernière place. Ils s’occupaient de “plaques” au mieux quelques heures par semaine, classant les rapports reçus dans des dossiers epais … afin qu’ils puissent immediatement les oublier. Et quels etaient ces rapports ! L’un des officiers, lors de sa rencontre avec Randles, s’est longtemps demande où les ufologues civils obtenaient des cas interessants d’atterrissages, d’humanoïdes et de traces materielles : ils n’avaient rien reçu de la sorte. Cela ne pouvait signifier qu’une chose : « Air Staff 2 (a) » n’etait qu’une couverture, et tous les rapports dignes d’une enquête detaillee finissaient ailleurs.
La plupart des officiers d’etat-major de l’Air 2 (a) quittent joyeusement leur travail ennuyeux et routinier au bout de deux ou trois ans, sans jamais y penser. Ce n’est pas ce qu’a fait Nick Pope, qui a travaille dans la division de 1991 à 1994. Même avant sa retraite, il a commence à apparaître en public, parlant de la façon dont ils enquêtent sur les ovnis, et a même ecrit un livre à ce sujet “Ciel ouvert, esprits fermes”, qui est devenu un best-seller. Tout le monde se demandait pourquoi le ministère de la Defense ne tirerait pas un militaire trop bavard. Et la reponse etait simple : ni Pope lui-même ni son unite n’avaient le droit d’acceder à d’importants secrets de “plaque”. Son bavardage a même fait le jeu des services secrets, detournant l’attention d’autres unites “OVNI”.
Après l’expiration de la periode de declassification, les documents gouvernementaux stockes dans des archives speciales sont transferes au public. Imaginez la deception de Jenny Randles quand elle n’a pas trouve là presque un seul morceau de papier sur les observations d’OVNI les plus sensationnelles dans le passe. Le celèbre cas d’août 1956, lorsque la “soucoupe” a ete reperee au-dessus des bases aeriennes de Lakenheath et Bentwaters par au moins trois radars et a même poursuivi le chasseur Venom, en suivant toutes les règles du combat aerien, a touche tout le pays. D’anciens responsables du ministère de la Defense et de Whitehall ont declare que l’evenement avait choque leurs institutions et declenche une rafale de paperasse dans les cercles gouvernementaux. Neanmoins, un (1) document a ete retrouve dans les archives, ne contenant que quelques lignes à cet effet. D’où la conclusion : quelqu’un a une archive speciale “plaque”, où tous les documents particulièrement importants sont reçus. Il y avait une autre circonstance qui a conduit Jenny sur la bonne voie. De nombreux temoins oculaires d’OVNI au Royaume-Uni ont affirme qu’ils avaient reçu la visite des celèbres “Men in Black”, qui se sont presque toujours presentes comme des agents de renseignement du ministère de la Defense.
Ceux-ci ne pouvaient pas être des representants de « Air Staff 2 (a) », parce qu’ils n’avaient tout simplement pas le temps et les fonds pour la recherche sur le terrain. Jenny Randles est devenue convaincue au fil des ans que les temoins oculaires rapportant les visites des hommes en noir disent la verite. Elle est arrivee à la conclusion que dans la grande majorite des cas, il ne s’agissait pas de “mechants avec des ovnis”, mais d’agents bien reels d’une unite gouvernementale secrète. Ils se sont deliberement deguises en « vrais » hommes en noir » (s’ils existent) et se sont comportes de telle manière que si le temoin oculaire lâchait, son histoire ne serait pas prise au serieux. La même chose s’est produite en Amerique. Les ufologues locaux ont même reussi à decouvrir que les agents se faisant passer pour des “Men in Black” travaillaient en realite au Centre d’operations speciales de l’US Air Force à Fort Belvoir, en Virginie. Où se cachent leurs « collègues » britanniques ?
À la fin des annees 1980, l’armee a commis une erreur fatale. L’unite Air Staff 2(a) a succombe aux « vents de la publicite » et a declassifie plusieurs documents reçus du ministère de la Defense, sans attendre un delai de 30 ans. Il n’y avait rien d’interessant dans les journaux eux-mêmes – donc, quelques lumières dans le ciel. Mais ils venaient d’être rediges et, surtout, une « liste de destinataires » etait jointe aux documents. À condition de
Axe, cette “plaque” de rapports et autres papiers relatifs à l’OVNI, reçoit non seulement “Air Staff 2 (a)”, mais aussi quelques trois autres unites se cachant derrière les noms de code ! Independamment des menaces, des escroqueries mineures et de l’opposition ouverte, Jenny a continue à creuser davantage. Et voici ce qui s’est passe. Derrière le premier nom de code se trouvait une unite radar d’alerte precoce. Il n’y avait rien d’etonnant à cela.
La deuxième unite s’est averee être le Bureau du renseignement scientifique et technique. Ces types sont charges de collecter des informations sur l’aviation etrangère et la technologie des fusees et de l’espace. Si, disons, notre MiG s’ecrase sur le territoire de la Grande-Bretagne, l’epave tombera entre les mains de la Direction. Il semble que l’OVNI soit aussi une “technologie etrangère” pour eux.
La troisième unite a change de nom à plusieurs reprises, mais elle comprenait toujours les lettres « DI » (« Defense Intelligence », qui signifie « Military Intelligence »). Il est maintenant connu sous le nom de DI55. L’unite etait engagee dans la collecte d’informations de renseignement sur le terrain – à la fois par des canaux officiels et sous couverture legale dans d’autres pays. Si pendant la guerre froide un Britannique se rendait en URSS, par exemple, près d’une usine de fusees, les membres du DI55 pouvaient lui rendre visite, secouer tout ce qu’il y voyait et menacer avec le State Secrets Act de se taire. Ils etaient autorises à se faire passer pour d’autres personnes et à ne pas participer à la ceremonie lorsque cela etait necessaire dans l’interêt public. “Je suis sûre que c’est de là que viennent nos gens en noir”, a declare Jenny. Après les revelations de Jenny Randles, le ministère britannique de la Defense a annonce qu’il n’avait rien à cacher et qu’il joindrait une « liste de destinataires » à tous les documents OVNI declassifies transferes aux archives.
En 1997, une autre partie de documents vieux de 30 ans a ete declassifiee. Parmi eux se trouvait une description d’un incident survenu en janvier 1966. L’officier de police Colin Perks de Wilmslow, Cheshire, a vu une “plaque” verte lors d’une patrouille, et le lendemain, là où elle traînait, il a trouve une etrange pierre fondue. L’un des documents mentionne que le ministère de la Defense a fait venir le bureau et des agents de DI55 dans l’affaire, qui ont rendu visite à Perks. Ce qu’ils ont fait là-bas est inconnu : les documents de DI55 et de l’Office ne finissent tout simplement pas dans les archives. Même si les agents du DI55 ont essaye de fermer la bouche de Perx, ils n’ont pas eu beaucoup de succès. Deux mois après l’incident, lorsqu’il a appris qu’il n’etait pas le seul à avoir vu l’OVNI, Colin a pris la parole. Jenny a trouve un enregistrement de son histoire dans les archives du BUFORA. Cependant, pour une raison quelconque, Perks est reste silencieux sur les traces physiques laissees par l’OVNI et sur le fait qu’il a ete visite par des agents du renseignement militaire. Peut-être qu’on lui a ordonne de garder le silence à ce sujet, ou peut-être qu’il pensait qu’on ne le croirait pas. Maintenant, il n’est plus possible de le decouvrir… Une chose est claire : le ministère britannique de la Defense a menti sur les ovnis pendant de nombreuses annees, utilisant l’unite « Air Staff 2 (a) » comme couverture. Il ne fait aucun doute qu’en Grande-Bretagne il existe toute une hierarchie d’unites de renseignement classifiees enquêtant sur les “soucoupes”. Tout cela est bien plus grave qu’on ne le pense habituellement…