UNE BCHE SOUS LES NUAGES

“Assaut de Suvorov”, 20.12.2003, Khabarovsk, n149, p.8

OVNI en forme de cigare La journee s’est averee nuageuse, mais chaude et calme. De telles journees calmes, propices au confort spirituel, ne sont pas rares à la fin de l’automne extrême-oriental, lorsque les premières chutes de neige sont à portee de main. C’est par une telle journee d’octobre qu’Anatoly Kikot, redacteur en chef du journal Dalnevostochny Komsomolsk, et un ami sont sortis de la ville pour aller à la pêche, dans leur lieu cheri et eprouve. Là, sur les rives de l’Amour, il y a une cabane, c’est-à-dire un toit au-dessus de la tête pour passer la nuit, et un abri contre les intemperies. Et ils ne sont jamais restes sans poisson.

La pêche a ete un succès cette fois aussi. De retour à la chasse, ils firent un feu près de l’habitation, cuisinèrent une soupe de poisson. Se rejouissant de s’être enfin echappes dans la nature, legèrement enivres par le verre qu’ils avaient bu et l’air frais infuse des odeurs de feuillage pourri et de l’air libre de la rivière, les amis appreciaient leur repos, se lançant parfois des phrases insensees. Ils n’etaient pas presses d’aller à la chasse, decidant de se retrouver la nuit près du feu. Cependant, leurs plans ont rapidement change.

Voici ce que dit Anatoly Grigorievich lui-même à ce sujet :

« Nous ne comprenions même pas pourquoi nous regardions le ciel. Et levant la tête, nous etions stupefaits : litteralement sous nos yeux, un objet incomprehensible presque noir flottait hors des nuages. Exterieurement, cela ressemblait à une bûche, seulement un peu arrondie – même après de nombreuses annees qui se sont ecoulees depuis ce temps, la voix de mon interlocuteur est agitee. – Cette « bûche » flottait lentement vers une installation militaire situee à plusieurs kilomètres de notre capture. Dans le même temps, nous n’avons observe aucun bruit provenant des moteurs en fonctionnement, aucune lumière. En même temps, nous etions saisis d’un sentiment d’anxiete incomprehensible – la photo que nous avons vue nous a tellement deprimes …

Les membres du Komsomol ont regarde l’objet emerger des nuages ​​pendant une minute et demie ou deux, jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière la colline la plus proche. Et les pêcheurs, ayant eteint le feu, se mirent rapidement à la chasse.

– Jusqu’à present, je suis preoccupe par la question : qu’est-ce que c’etait ? – Anatoly Grigorievich admis. – C’est juste une sorte d’OVNI…

Cette histoire m’a rappele une photo vue par l’auteur de ces lignes en mars 1963. Puis, enfant, j’ai vecu à la peripherie de Briansk. Il y avait un grand champ entre les dernières maisons de la ville et la forêt. Avant la revolution, les troupeaux d’un riche marchand de betail Mamonov y paissaient, qui fournissait de la viande à Moscou et à Saint-Petersbourg. Soit dit en passant, cette zone s’appelle toujours Mamonovo Pole. Et nous, les gars, avons choisi ce domaine pour l’entraînement de ski, et il y avait toujours beaucoup de monde ici.

Le desir de devenir athlète en ski m’a pousse à m’entraîner quotidiennement au Mamonovo Field, mais ce jour-là il y avait un vent fort et froid, donc aucun des gars n’est venu s’entraîner. Et j’ai “coupe” des cercles dans la neige toute seule. Je ne me souviens pas depuis combien de temps il s’etait dejà passe quand je me suis arrête pour respirer. Tout comme Anatoly Kikot et son camarade, on ne sait pas pourquoi il a leve les yeux vers le ciel couvert de nuages ​​denses – et a ete abasourdi par ce qu’il a vu : des nuages, litteralement pendant cinq à sept secondes, une « bûche » noire est tombee , puis disparu à nouveau dans les nuages. J’ai immediatement perdu l’envie de skier et je suis rentre chez moi.

Fait interessant, comme l’OVNI vu par les membres du Komsomol, mon “journal” est egalement apparu près des installations militaires – deux usines de defense et une unite militaire.

Le soir, quand mon père est revenu du travail, je lui ai raconte ce que j’avais vu.

– Peut-être que l’armee a lance quelque chose ? Près de Briansk, il y a beaucoup d’eclaireurs, Moscou est garde, – il a exprime son hypothèse, – ils ont donc effectue des tirs d’entraînement.

Quand j’ai demande pourquoi je n’avais pas entendu le rugissement d’un moteur en marche ou d’une flamme, mon père n’a pas pu repondre, il a juste hausse les epaules. De plus, la “bûche” n’est pas partie du sol, mais est tombee des nuages.

En un mot, nous n’avons donc pas trouve d’explication à ce phenomène. Cependant, je ne peux pas l’expliquer encore maintenant, bien que pendant plus de trente ans de service, j’ai moi-même dû lancer des missiles guides et non guides depuis les airs lorsque je servais dans l’aviation. J’ai observe à plusieurs reprises, comme on dit, en direct, et les lancements de divers, jusqu’à l’espace, des fusees, des lancements de ballons et de ballons. Mais tout cela ne ressemblait pas à ce que j’avais vu en ce lointain jour de mars.

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